C’est un exploit absolument remarquable — à 65 ans, nager 1 km en 44 minutes sans utiliser les jambes, dans une piscine olympique de 50 mètres et avec chronométrage officiel, démontre :

• Une endurance exceptionnelle – maintenir un effort continu des bras pendant 44 minutes est une prouesse physique et mentale rare, même chez des nageurs sans handicaps.
• Une maîtrise technique remarquable – nager efficacement sans propulsion des jambes exige un contrôle parfait de la respiration, de l’équilibre du corps et de la coordination des mouvements. 
• Une sollicitation musculaire intense – sans l’aide des jambes, ce sont les muscles du haut du corps qui assurent toute la propulsion : les deltoïdes et triceps (épaules et bras) pour tirer et allonger chaque mouvement, les grands dorsaux et trapèzes pour la traction et la stabilisation, les pectoraux pour la puissance avant, et les abdominaux et muscles lombaires pour maintenir la flottabilité et l’alignement du corps. 
• Une comparaison éclairante – un nageur professionnel mobilise environ 60 à 70 % de la puissance grâce aux jambes et au battement, et 30 à 40 % avec le haut du corps. Réaliser 1 km uniquement avec les bras revient donc à compenser une perte de propulsion de plus de la moitié, tout en maintenant la trajectoire et l’efficacité.
• Une distance de 1 km en papillon n’existe ni aux JO, ni dans les compétitions officielles FINA (World Aquatics), car c’est une distance extrêmement exigeante sur le plan musculaire et énergétique.